Si Jeune et jolie Christy - IV - histoire érotique

Première Opportunité- débriefing- Évolution

Cela faisait quelque temps déjà que nous n’avions plus parlé de mon fantasme fou. Je commençais même à croire naïvement que c’était oublié. Mais c’était sans compter sur sa soif de connaissance, qui était si grande qu’elle la poussait à approfondir tous les domaines que je lui faisais découvrir. Bien sûr, de nos jours avec internet, rien n’était plus facile. Elle relançait souvent, après s’être ainsi instruite, certain de ces sujets. J’imaginais qu’ils étaient ceux l’excitaient plus ou moins. Cela me permettait de mieux guider nos ébats et autres aventures, mais, surtout, de déceler chez elle toute évolution de pensée, d’appréciations.


Le candaulisme étant tellement cérébral pour celui qui l’éprouve, inévitablement elle m’en reparla. Non pas pour me dire qu’elle avait changé d’avis quant à une possible tentative. Mais pour me dire qu’après s’être mieux renseignée et avoir lu légion de témoignages, elle comprenait mieux ce désir dans toute sa paradoxalité, admettant par là même que mon amour puisse être vrai et sincère malgré mon désir de partager son corps avec d’autres. A ces mots, un soulagement profond mêlé d’un espoir immense irradia tout mon être. Mais je réprimai rigoureusement tout sourire et ne rétorquai rien, déposant simplement un baiser amoureux sur son front magnifique.


Inutile de vous dire dans qu’elle allégresse je baignais à nouveau, tout en m’astreignant à le masquer soigneusement. Comme dit le dicton : « Tout vient à point à qui sait attendre ». Et c’est justement le calendrier qui vola à mon secours. Nous étions mi-octobre et Halloween approchait. Je lui proposai de le fêter avec moi et elle en fut enchantée. Je n’en doutais pas car je connaissais son goût pour la fête, elle avait été tant frustrée durant ses années de mariage, mais aussi le plaisir qu’elle m’avait révélé éprouver à se déguiser. Je lui posai, cependant, une condition qu’elle accepta volontiers pour me faire plaisir : c’est moi qui choisirai son costume. Je m’enquis de ses mensurations précises et me mis en quête de suite, avec le projet de la rendre outrancièrement sexy.


Ne pouvant nous voir le week-end suivant où elle devait garder ses enfants, je me rendis dans la grande ville la plus proche où je savais qu’il y avait un grand sexshop très bien achalandé. A peine en avais-je franchi les portes qu’une jeune vendeuse hyper sexy vint vers moi et me proposa immédiatement son aide. Je lui dis que ce n’était pas de refus. Je lui expliquai que je cherchais une tenue trash et provocante pour une jeune fille, sur le thème d’Halloween. Elle me demanda si je connaissais ses mensurations et je lui tendis mon bout de papier sur lequel j’avais pris soin de les noter.


Elle me demanda de bien vouloir la suivre dans une salle plus réduite au fond du magasin. Là pendaient sur des cintre quantité d’articles plus affriolants les uns que les autres. Elle me fit assoir dans un sofa deux places pendant qu’elle parcourait les rayons, saisissant ci et là, divers articles de la bonne taille qu’elle revint disposer sur la table basse devant moi. Il n’y avait pas un très grand choix car le thème était quelque peu restrictif.


Mon regard se posa instantanément sur un mini short en latex brillant rouge écarlate. Devant mon air dubitatif, elle me rassura sur la taille de celui-ci en m’expliquant que, non seulement elle était sûre de la taille, mais qu’il serait, en plus, bien moulant grâce à son élasticité. Elle me précisa aussi que l’échancrure de l’arrière révèlerai une bonne partie du bas des fesses, surtout si elles étaient de forme généreuse. Je le retins donc sans plus hésiter. Je repérai ensuite une sorte de filet de pêche noir qui semblait tout emmêlé. Lorsqu’elle le souleva, il se déroula et je vis que c´était une sorte de combinaison intégrale hormis qu’il n’avait pas de manches mais des bretelles débouchant sur un dos nu. J’étais conquis et le retins aussi.


Malheureusement me dit-elle, pour ce qui est du haut, je n’ai rien d’autre que cette tenue d’infirmière. Je n’étais pas convaincu alors je lui demandai si, par hasard, ils vendaient aussi des chaussures. Elle me répondit « bien sûr » et, emportant avec elles les deux articles que j’avais sélectionnés, m’entraina dans une autre pièce où foisonnaient moult paires de bottes, cuissardes, baskets ou encore rangers. Toujours par rapport au thème, j’optais pour une paire de bottes courtes à plateforme, cloutées, style gothique punk. Elle s’accordait à merveille avec le reste de la tenue car le bout et la tige était de cuir rouge recouvert d’un filet de résille de couleur noire. Le coté Halloween était renforcé par trois chainettes de métal parsemées de petits crucifix. Ces chainettes étaient fixées en haut des tiges et reliaient les deux côtés de la cheville en contournant le talon sur la courbure duquel elles reposaient. Je quittais le magasin satisfait au bout d’une heure et demi, il ne me restait plus qu’à trouver un haut.


La chance me souriait puisqu’en passant devant la vitrine d’une boutique de vêtements pour femme, j’aperçus un pull en laine noire qui était soldé. Il paraissait un peu grand pour elle mais ça me convenait car, pour lui donner ce côté Halloween que je recherchais et qu’il n’avait pas, j’avais tout de suite pensé à l’entailler de grandes déchirures qui, au gré de ses mouvements ou postures, dévoileraient ses seins prisonniers du filet de sa combinaison et la peau nue de son dos. C’était parfait, je rentrai chez en me languissant d’être au lundi 31, c’était en 2022.


Et le soir tant attendu arriva, sans surprise, deux semaines plus tard. Je l’attendais chez moi où elle devait me rejoindre à la sortie de son travail. Lorsqu’elle sonna, je lui ouvris la porte et la pris dans mes bras, l’embrassant dans le cou puis glissant sur sa bouche. Sentant mon impatience et ma joie, elle devina quel genre de surprise l’attendait. Je la guidai vers la chambre ou elle put découvrir la tenue que je lui avais concoctée, étalée sur le lit. Elle pinça les lèvres en souriant, ses joues rougirent lorsqu’elle imagina le résultat sur elle. Sans un mot je la déshabillai lentement jusqu’à ce qu’elle fût nue. Et je restai là, à la regarder enfiler son costume en riant nerveusement à chaque vêtement.


Le plus spectaculaire était son cul, dont la beauté sublime se trouvait transcendée par la rougeur éclatante de ce short en latex. Je repensai à la vendeuse qui n’avait pas menti, j’avais devant les yeux ce qu’elle avait prédit. Je la repris dans mes bras pour une douce étreinte, aux creux de son oreille je chuchotai « qu’en dis-tu ? ». Devant le miroir elle se mit á tourner, se trouvant très belle mais se sentant gênée. Je crois qu’elle prit conscience pour la première fois de la puissance érotique de son corps sublimé. Alors je lui dis d’aller se maquiller pour magnifier son style d’un supérieur degré. Une fois fait, elle s’approcha de moi scrutant ma réaction, réclamant mon avis. Je lui dis que des coulures de rimmel le rendrai plus stylé Halloween. Elle comprit de suite le message et se mit à genoux, ouvrit la bouche et tira bien la langue…


Nous sortîmes excités, bras dessus bras dessous. Les rues étaient bondées de hordes rieuses et hurlantes, déjà bien abreuvées. Toutes et tous étaient grimés de costumes plus délirant les uns que les autres. Mais c’était sur le splendide cul de ma douce Christy que tous se retournaient. Saluée par la foule qui la chahutait, elle riait nerveusement et s’accrochait à moi. Dans un bar surpeuplé, nous frayant un chemin vers le bar, assoiffés, elle sentait des mains sur son corps se poser, et puis des corps suants, au sien qui se frottaient. Après quelques bières, j’eus envie d’uriner et la laissai bien seule, vulnérable, apeurée. Je pris volontairement mon temps avant de revenir. Je la cherchais du regards et l’aperçu bien loin, au milieu de la piste où tous les gens dansaient. Nombre d’hommes enivrés la taquinaient sans cesse, une main sur ses son sein, une autre sur sa fesse. Avec son rire saoul comme unique défense, évitant peu ou prou les éméchés en transe, et moi je durcissais observant en silence.


Lorsqu’elle me vit enfin, sur le bar appuyé, elle se rua vers moi, échappant à ses rustres, de sexe, assoiffés. Blottie sous mon épaule je la sentais trembler, se serrant contre moi pour bien se protéger. Elle si belle et vulgaire qu’elle excitait les mâles, les femelles en fureur l’auraient plutôt chassée, à part quelques lesbiennes qui l’eussent bien baisée. Moi j’en étais très fier, flatté de son aura, au charisme enchanteur, je l’exposai sans fin à tous ces prédateurs. Nous rentrâmes au matin, tous deux exténués, shootant dans les canettes de bière abandonnées. Arrivé dans la chambre je la déshabillais, l’intérieur de son short était glissant, mouillé.


Le matin au réveil, je lui portai un thé et m’assis sur le lit, tout prêt d’elle, sirotant mon café.
« Tu as aimé notre nuit ? » lui dis-je.
« Les hommes sont des cochons. » dit-elle simplement en fronçant les sourcils. « Lorsque tu es sorti pisser, je me suis sentie assaillie de toute part. Ils n’arrêtaient pas de se frotter contre moi. Il s’en est fallu de peu que je me fasse tringler. Heureusement que je t’ai enfin vu au bar, je ne savais plus comment m’en sortir »
Je lui dis « je comprends ton malaise, ils étaient tous bourrés. Comme tu dis, de vrais cochons en rut. Mais d’un autre côté, tu es si belle et attirante… »
« La tenue que tu m’as choisie m’a fait passer pour une pute, la vraie salope en chaleur ! C’est ce que tu voulais hein ? »
« Un peu, oui, j’avoue. Mais rappelles-toi, je t’en avais parlé. Et tu m’avais dit que l’idée te plaisait plutôt. Je suis désolé si tu l’as mal vécu. Mais, dis-moi, tu n’as ressenti que de la peur et du dégout ? Rien d’autre ? Parce lorsque je t’ai retiré ton short, il était tout gluant… ? »
Elle rougit à cette dernière question en faisant une petite moue, pressant ses lèvres entre elles, ce qui les propulsa en avant, comme si elle ne voulait pas répondre quelque chose qui la rendait honteuse. Puis, après un temps :
« C’est vrai qu’au début, avec toi, quand les gens ne faisaient que me regarder, me sentir provocante, impudique et sexy, exhibée par toi, m’a excitée. Mais après, sans toi, je me sentais comme un gibier. » Elle baissa la tête en fermant les yeux, puis rajouta moins fort, comme un aveu : « Ça m’a aussi excitée un peu, mais c’est la peur qui a pris le dessus. C’aurait été différent si tu étais resté tout le temps auprès de moi »
Je relevai sa tête, lui fis un bisou et lui dis « tu as raison, pardonne-moi mon amour. Donc pour toi, c’est un fiasco total. A ne plus refaire ?»
Même moue, gênée « ben… j’étais très gêné oui, mon esprit résistait… mais mon corps réagissait malgré moi. Alors… je ne sais pas. »

Bien que je culpabilisasse énormément pour avoir été la cause de son malaise certain, je me réjouissais du fait qu’elle ait quand même ressenti de l’excitation. Qu’elle ne rejetait pas cette expérience en bloc en refusant catégoriquement de la renouveler. Je me promettais de poursuive son éducation vers plus de dévergondage, mais en faisant beaucoup plus attention à elle. Je devais mieux l’accompagner, la rassurer, la protéger, la guider, être présent. Et surtout être toujours à son écoute. Mais nous avions fait un pas sur le long chemin, un petit pas, mais primordial…