Solange la bourge « Saison 3 » : D’une soirée mondaine, à un bar tabac, beaucoup plus animé. Le jeun
Récit érotique écrit par Perruche [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 12-05-2020 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Solange la bourge « Saison 3 » : D’une soirée mondaine, à un bar tabac, beaucoup plus animé. Le jeun
C’était en juin 2018, un samedi soir, nous étions invités à une de ces soirées mondaines, où tout le monde se fait des sourires, faisant semblant de se connaître, où les « bobo » débarquent comme dans une série « la croisière s’amuse ». Enfin, la soirée barbante par excellence où l’on est content de s’en aller, les jambes lourdes, d’avoir joué la grue et des crampes aux zygomatiques après tant de risettes forcées.
Dans ce genre d’endroit, Patrick me voulait toujours à mon avantage afin de faire jaser la bonne société, « mais c’est sa femme ? Elle a au moins vingt ans de moins que lui ! ». Ça c’était pour la version féminine. Pour la masculine je vous laisse deviner. « L’enfoiré de Patrick, la chance qu’il a de se taper une gonzesse gaulée comme elle ». Ainsi pour faire baver cette communauté de prout-prout, je m’étais habillée d’une robe rose à fines bretelles, descendant à mi-cuisses, dont le décolleté laissait entrevoir la naissance de ma poitrine, des bas autofixants noir, d’un soutien-gorge bandeau, rien de plus affreux que de voir deux bretelles différentes et une culotte. Je portais des escarpins noirs à talons aiguilles, puis pour couronner ma tenue, mon mari m’affubla d’un collier de perles blanches.
— Tu es et tu seras la plus belle mon amour, m’avait dit Patrick avant de partir. J’espère que tu vas te faire draguer, ça sera le plus beau compliment pour moi.
Il est vrai que lors de la soirée en mode lunch, je me fis aborder à plusieurs reprises. D’ailleurs, davantage lorsque Patrick s’éloignait un peu de moi. Les plus entreprenants et même effrontés étaient des hommes d’âge mur, la soixantaine, qui se targuaient d’être du même âge que mon époux, tout en soulignant : — Patrick m’a souvent parlé de votre couple atypique, je dois avouer que vous avez raison de préférer des hommes de notre heure. Plus expérimentés, connaissant davantage les aspirations de la femme dans sa concupiscence.
Tout ceci se disait en reluquant ma poitrine à peine dévoilée. C’était ennuyeux à la fin que de n’être considérée que comme un corps qu’on désirait tirer, pour s’assouvir dans la luxure, mais la contrepartie, était que dans ce genre de soirée barbante, ça faisait passer le temps. Pour être tout à fait sincère, je préférais être courtisée, qu’être ignorée.
— Sans doute, répondis-je, les hommes de votre heure, comme vous dites, sont plus à l’écoute de la femme, de ce qu’elle souhaite. Pour le moment Patrick me connaissant depuis bientôt vingt ans, me satisfait pleinement. S’il me partage, c’est lui qui décide avec qui, pas moi.
— Comment ça ? S’étrangla l’homme. Vous me dites que vous êtes un couple libertin, et que Patrick parfois vous offre à d’autres ?
— Vous me disiez bien connaître mon mari et nos mœurs « atypiques », insistais-je sur le mot en détachant les syllabes, il ne vous a pas entretenu sur cela ? Patrick ! Patrick ! Appelais-je.
Brièvement, je lui expliquai la conversation avec cet inconnu, ce qui le ravissait de me savoir désirée, puis je m’éclipsais les laissant dans une causerie certainement coquine à mon encontre. Sur les coups de minuit, nous tirions notre révérence. Nous roulions sur les bords de Seine, encore une heure de route pour rejoindre notre domicile, lorsque mon mari, fumeur occasionnel, se décida d’acheter un paquet, la dernière cigarette s’étant consumée lors de la soirée.
— Si je vois ou tu vois à cette heure un bureau de tabac encore ouvert, on s’arrête. Ça m’évitera de sortir demain Dimanche et d’aller jusqu’en ville en acheter.
Ainsi, avant de reprendre l’autoroute, porte de la Chapelle, nous sommes entrés dans Aubervilliers. Après avoir tourné dans quelques rues, nous découvrions la carotte illuminée d’un bar tabac. La petite rue était gorgée de voitures en stationnement, impossible de se garer. Patrick se mis en double file.
— Vas-y ma chérie, je t’attends !
J’entrais dans le tabac où le barman ne faisant pas attention à moi, scrutait une retransmission de la coupe du monde de foot. Au comptoir, idem, deux types qui sirotaient un demi-pression, accompagnés d’un jeune d’environ seize ans. Un des deux hommes sentant ma présence se retourna sur moi, aussitôt son regard obscur s’agrémenta d’un sourire vicieux. C’est à ce moment que je compris, qu’une femme seule dans la tenue sexy, comme la mienne, entrant dans un bar, ne pouvait passer que pour une prostituée ou pour une femme aux mœurs légères, cherchant peut-être une aventure.
Le type persistait comme un maquignon jaugeant une pouliche. Je me sentis nue, me demandant si je devais cacher mon décolleté ou tirer sur les pans de ma robe pour la rallonger. Je lui fis un sourire de politesse très forcé et je me raclais la gorge pour attirer l’attention du barman qui s’enthousiasmait des phases de match. Le type s’approcha :— Qu’est-ce que tu veux boire, c’est moi qui offre ? Ses yeux plongèrent dans l’échancrure de ma robe.
— Rien, je vous remercie, je suis venue acheter des cigarettes, répondis-je à haute voix en espérant que le gérant me remarque.
— Ça n’empêche pas de boire un verre en ma compagnie.
— Non vous dis-je, je suis venue acheter des cigarettes pour mon mari, d’ailleurs il est là, dis-je en faisant un geste de la main vers la rue, il m’attend.
— Il t’attend ? Il laisse une belle femme comme toi entrer dans un bar à minuit passé ? Il jeta un œil dehors. Je ne vois pas ton mec ma poulette, une de tes astuces à la con pour te débiner !
A mon tour, je scrutais la rue au travers de la vitrine. Personne ! Pas de voiture en double file. Je me liquéfiais littéralement, où était Patrick ?
— Allez, viens t’assoir avec nous !
Le type, la petite quarantaine, trapu, au faciès de gitan, me saisit fermement par le poignet et m’entraina vers le comptoir.
— Comment que tu t’appelles que je te présente mon cousin Claudio, et mon neveu Anthony, moi c’est Fausto, alors ?
— Sol… Solange, bredouillais-je.
Le patron daigna enfin se retourner vers moi.
— T’occupe, dit Fausto en tendant la paume de sa main vers le cafetier, c’est une connaissance qui vient boire un verre, alors Solange, qu’est-ce que tu prends ?
— Rien ! Vous dis-je, laissez-moi, je m’en vais !
Sa main enserrant mon poignet se fit encore plus ferme, me retenant.
— Assieds-toi là !
D’un mouvement du menton, il me désigna un tabouret haut de comptoir et sa main me guida avec vigueur pour m’obliger à y prendre place. Que faire ? Essayer de m’en aller ? Il me tenait avec force, j’abandonnais l’idée. Demandé le secours du barman qui apparemment se fichait de ce qui se passait, ce n’était pas son problème, et de plus, le Fausto aurait pu me mettre une gifle pour me calmer. Attendre Patrick ? Oui, la voiture devait gêner, il s’était garé un peu plus loin, et ne me voyant pas, il viendrait voir ce que je fabriquais. C’était la seule solution envisageable pour le moment. Je me résolus alors, à monter sur le tabouret. La première conséquence fut que ma robe découvrit davantage mes cuisses, à la limite de mes jarretières, comme si j’avais besoin de le provoquer de nouveau.
— Alors tu bois quoi ?
— Une menthe !
Fausto était à ma droite, dos à la porte d’entrée, faisant barrière à d’éventuels vues provenant de l’extérieur. Claudio posa sa main sur mon genou.
— Qu’est-ce que vous faites ? Dis-je bêtement.
Fausto en fit de même, et tous deux, de concert chacun de leur côté m’écartèrent mes jambes sous le regard ravi et étonné du jeune Anthony.
— Qu’est-ce qu’on fait ? Rien. Répondit Claudio. Tu vois, quand j’aime une bière, je la bois. Quand j’aime un match de foot, je le regarde. Et quand une belle femme comme toi est à mes côtés, je la caresse.
— Moi, c’est pareil, dit Fausto.
Qui de sa main libre vint se plaquer sur ma cuisse à la limite de mon bas et de ma peau nue. Claudio en fit de même.
— Non ! Laissez-moi partir !
J’essayais de descendre du tabouret, mais une main s’était glissée sous ma culotte et deux ou trois doigts sans difficultés au regard de ma position, s’étaient ancrés dans ma vulve et m’empêchaient d’en bouger.
— C’est fermé ! Hurla le barman.
Un type venait d’entrer dans le café.
— Vous ne pouvez entrer, je ne sers plus rien, allez-vous-en !
— Sol ! Qu’est-ce que tu fous ? S’écria mon mari qui me regardait, médusé, cuisses ouvertes entre deux hommes.
Sidérés de cette irruption et de m’avoir appelé par mon diminutif, les deux types restèrent pantois, comme pétrifiés. Pourtant Fausto avait laissé ses doigts en moi, je n’étais pas mieux qu’eux, interloquée je restais passive, n’osant bouger de mon tabouret.
— Foutez-moi le camp ! Tous ! Vociféra le cafetier qui sentait que ça allait mal tourner.
— Du calme ! Lui répondit Patrick, je ne cherche pas la bagarre, j’ai simplement demandé à ma femme ce qu’elle fichait ici.
— On ne l’a pas forcé, se défendit aussitôt Fausto qui enfin faisait face à mon mari. Elle est entrée, je lui ai proposé un verre. C’est tout ! D’ailleurs son verre de menthe est là.
— C’est vrai Solange ?
J’ai haussé les épaules en guise de réponse. Voyant ma réponse conciliante, Fausto proposa :— Je vous offre un verre monsieur ? Et on en reste là.
— Pourquoi pas ?
Le barman resservit une tournée, l’ambiance s’était détendue. Patrick leur expliqua notre soirée, d’où ma tenue. Naturellement les deux types en vinrent à louer mes formes, ce qui flattait l’orgueil de mon mari. Pendant qu’ils discutaient de ma docilité, j’allais aux toilettes. Lorsque j’en ressortis, Anthony m’attendait, appuyé contre le rebord de la vasque. Je lui fis un sourire et me lavais les mains.
— C’est vraiment ton mari, ou c’est ton maque ? M’interrogea-t-il.
— Pourquoi cette question ?
— Comme ça. Parce que si c’est ton mari, il est cool. Moi je n’aurais jamais laissé ma femme se faire tripoter comme ça.
— Peut-être que j’aime, répondis-je, il le sait, alors il est conciliant pour cela.
— Tu aimes te faire tripoter ? Répliqua-t-il d’un air presque ahuri.
— Et pourquoi n’aimerais-je pas ? Ripostais-je d’un ton sensuel, tout en me cambrant alors que je poursuivais de me laver mes mains.
Le jeune Anthony dont la bosse qui déformait son pantalon depuis que nous étions dans le bar vint se placer derrière moi. Ses mains caressèrent mes fesses par-dessus ma robe, puis voyant mon visage dans le miroir, il comprit qu’il pouvait s’aventurer davantage. Le bout de ses doigts s’infiltra sous ma culotte, ses mains choyèrent puis étreignirent mes chairs, je fermais les yeux pour goûter cet instant magique, où un jeune homme, hésitant, découvrait mon corps. Il n’osait aller plus loin. J’avais l’appréhension qu’un des deux hommes ne viennent nous surprendre, alors que la soif de sexe qui couvait depuis le début de la soirée et qui s’amplifiait, ne se tournait que vers ce jeunot incertain et presque timide.
— Prends-moi s’il te plaît, le suppliais-je d’une petite voix.
Il m’interrogea du regard dans le miroir. M’avait-il bien compris ? Je lui répondis d’un signe de la tête tout en me cambrant davantage pour lui signifier mon envie. Les yeux fermés je l’entendis déboutonner et baisser son pantalon. J’écartais mes jambes au moment où il retroussa ma robe sur mes reins. Délicatement, il fit glisser ma culotte le long de mes cuisses.
Il était collé à moi, en me maintenant par les hanches, son sexe rigide se flanqua contre mes lèvres. De ma main je m’en saisis pour guider son gland vers ma vulve humide. Dès son premier coup de rein, ma tête retomba, comme si la pression de ne pas être baisée s’éclipsait. Il était en moi, je sentais sa verge coulisser dans mon vagin, ses couilles battre mes fesses, son souffle haletant, il me possédait et j’étais heureuse.
Je devinais que je n’étais pas la première, sans doute me considérait-il par rapport à son âge à une « cougar », une salope mure en recherche de jeunot pour se faire baiser sans autre considération que la jouissance. Je relevais mon visage, je le vis dans la glace, concentré, ne voulant pas être trop précoce, je supposais qu’il voulait non pas me faire l’amour, mais me défoncer, tirer son coup et s’en vanter à ses amis, « je m’suis faites une bourge dans les chiottes pendant que son mari buvait un coup avec mon oncle, putain la garce une sacrée poule, avec des grosses mamelles, j’vous jure les mecs ». De penser qu’il envisageait cela envers moi me faisait ressentir sa verge, comme une agression sexuelle que je désirais.
J’haletais de plus en plus fort, mes doigts se crispèrent sur la robinetterie voulant retenir l’orgasme qui montait en moi, pour me libérer en même temps que lui. La folie de le recevoir en moi devenait à chaque seconde plus intense, enfin je me libérais :— En moi… Murmurais-je pantelante. Éjacule en moi, S’il te plait.
J’avais fermé mes paupières, mon esprit, mon corps, tous mes sens étaient concentrés sur mon vagin, jusqu’à ce que quelques secondes plus tard, son corps se bande vigoureusement sous un râle étouffé. Au fin fond de mon intimité son sperme que je ressentis fut libérateur de ma retenue. J’eus des convulsions incontrôlables, mon orgasme était vraiment dévastateur, car sans doute trop retenu et assujetti à son éjaculation. Il s’est reculotté puis repartit en me disant :— Tu ne dis rien à mes oncles et tu ne reviens que dans cinq minutes.
Lorsque je réapparus dans le bar, le cafetier leur annonça :— Ah, la voilà. Vous allez déguerpir, maintenant je ferme.
À l’extérieur du bar tabac, Fausto avait demandé à mon mari que je lui fasse une petite gâterie. Patrick avait heureusement refusé, prétextant l’heure tardive puis dans la voiture en rentrant, j’avais tout dit à mon mari.
Chères lectrices et chers lecteurs, j’aimerais votre sentiment. Merci de laisser vos commentaires, je compte sur vous. Bisous.
Si comme Solange et Patrick vous avez envie de raconter vos histoires de sexe, contactez-moi par Email. Vous me donnez un petit résumé puis avec le jeu des questions, réponses, j’écrirai votre propre récit. cyp.perruche@orange.fr
Dans ce genre d’endroit, Patrick me voulait toujours à mon avantage afin de faire jaser la bonne société, « mais c’est sa femme ? Elle a au moins vingt ans de moins que lui ! ». Ça c’était pour la version féminine. Pour la masculine je vous laisse deviner. « L’enfoiré de Patrick, la chance qu’il a de se taper une gonzesse gaulée comme elle ». Ainsi pour faire baver cette communauté de prout-prout, je m’étais habillée d’une robe rose à fines bretelles, descendant à mi-cuisses, dont le décolleté laissait entrevoir la naissance de ma poitrine, des bas autofixants noir, d’un soutien-gorge bandeau, rien de plus affreux que de voir deux bretelles différentes et une culotte. Je portais des escarpins noirs à talons aiguilles, puis pour couronner ma tenue, mon mari m’affubla d’un collier de perles blanches.
— Tu es et tu seras la plus belle mon amour, m’avait dit Patrick avant de partir. J’espère que tu vas te faire draguer, ça sera le plus beau compliment pour moi.
Il est vrai que lors de la soirée en mode lunch, je me fis aborder à plusieurs reprises. D’ailleurs, davantage lorsque Patrick s’éloignait un peu de moi. Les plus entreprenants et même effrontés étaient des hommes d’âge mur, la soixantaine, qui se targuaient d’être du même âge que mon époux, tout en soulignant : — Patrick m’a souvent parlé de votre couple atypique, je dois avouer que vous avez raison de préférer des hommes de notre heure. Plus expérimentés, connaissant davantage les aspirations de la femme dans sa concupiscence.
Tout ceci se disait en reluquant ma poitrine à peine dévoilée. C’était ennuyeux à la fin que de n’être considérée que comme un corps qu’on désirait tirer, pour s’assouvir dans la luxure, mais la contrepartie, était que dans ce genre de soirée barbante, ça faisait passer le temps. Pour être tout à fait sincère, je préférais être courtisée, qu’être ignorée.
— Sans doute, répondis-je, les hommes de votre heure, comme vous dites, sont plus à l’écoute de la femme, de ce qu’elle souhaite. Pour le moment Patrick me connaissant depuis bientôt vingt ans, me satisfait pleinement. S’il me partage, c’est lui qui décide avec qui, pas moi.
— Comment ça ? S’étrangla l’homme. Vous me dites que vous êtes un couple libertin, et que Patrick parfois vous offre à d’autres ?
— Vous me disiez bien connaître mon mari et nos mœurs « atypiques », insistais-je sur le mot en détachant les syllabes, il ne vous a pas entretenu sur cela ? Patrick ! Patrick ! Appelais-je.
Brièvement, je lui expliquai la conversation avec cet inconnu, ce qui le ravissait de me savoir désirée, puis je m’éclipsais les laissant dans une causerie certainement coquine à mon encontre. Sur les coups de minuit, nous tirions notre révérence. Nous roulions sur les bords de Seine, encore une heure de route pour rejoindre notre domicile, lorsque mon mari, fumeur occasionnel, se décida d’acheter un paquet, la dernière cigarette s’étant consumée lors de la soirée.
— Si je vois ou tu vois à cette heure un bureau de tabac encore ouvert, on s’arrête. Ça m’évitera de sortir demain Dimanche et d’aller jusqu’en ville en acheter.
Ainsi, avant de reprendre l’autoroute, porte de la Chapelle, nous sommes entrés dans Aubervilliers. Après avoir tourné dans quelques rues, nous découvrions la carotte illuminée d’un bar tabac. La petite rue était gorgée de voitures en stationnement, impossible de se garer. Patrick se mis en double file.
— Vas-y ma chérie, je t’attends !
J’entrais dans le tabac où le barman ne faisant pas attention à moi, scrutait une retransmission de la coupe du monde de foot. Au comptoir, idem, deux types qui sirotaient un demi-pression, accompagnés d’un jeune d’environ seize ans. Un des deux hommes sentant ma présence se retourna sur moi, aussitôt son regard obscur s’agrémenta d’un sourire vicieux. C’est à ce moment que je compris, qu’une femme seule dans la tenue sexy, comme la mienne, entrant dans un bar, ne pouvait passer que pour une prostituée ou pour une femme aux mœurs légères, cherchant peut-être une aventure.
Le type persistait comme un maquignon jaugeant une pouliche. Je me sentis nue, me demandant si je devais cacher mon décolleté ou tirer sur les pans de ma robe pour la rallonger. Je lui fis un sourire de politesse très forcé et je me raclais la gorge pour attirer l’attention du barman qui s’enthousiasmait des phases de match. Le type s’approcha :— Qu’est-ce que tu veux boire, c’est moi qui offre ? Ses yeux plongèrent dans l’échancrure de ma robe.
— Rien, je vous remercie, je suis venue acheter des cigarettes, répondis-je à haute voix en espérant que le gérant me remarque.
— Ça n’empêche pas de boire un verre en ma compagnie.
— Non vous dis-je, je suis venue acheter des cigarettes pour mon mari, d’ailleurs il est là, dis-je en faisant un geste de la main vers la rue, il m’attend.
— Il t’attend ? Il laisse une belle femme comme toi entrer dans un bar à minuit passé ? Il jeta un œil dehors. Je ne vois pas ton mec ma poulette, une de tes astuces à la con pour te débiner !
A mon tour, je scrutais la rue au travers de la vitrine. Personne ! Pas de voiture en double file. Je me liquéfiais littéralement, où était Patrick ?
— Allez, viens t’assoir avec nous !
Le type, la petite quarantaine, trapu, au faciès de gitan, me saisit fermement par le poignet et m’entraina vers le comptoir.
— Comment que tu t’appelles que je te présente mon cousin Claudio, et mon neveu Anthony, moi c’est Fausto, alors ?
— Sol… Solange, bredouillais-je.
Le patron daigna enfin se retourner vers moi.
— T’occupe, dit Fausto en tendant la paume de sa main vers le cafetier, c’est une connaissance qui vient boire un verre, alors Solange, qu’est-ce que tu prends ?
— Rien ! Vous dis-je, laissez-moi, je m’en vais !
Sa main enserrant mon poignet se fit encore plus ferme, me retenant.
— Assieds-toi là !
D’un mouvement du menton, il me désigna un tabouret haut de comptoir et sa main me guida avec vigueur pour m’obliger à y prendre place. Que faire ? Essayer de m’en aller ? Il me tenait avec force, j’abandonnais l’idée. Demandé le secours du barman qui apparemment se fichait de ce qui se passait, ce n’était pas son problème, et de plus, le Fausto aurait pu me mettre une gifle pour me calmer. Attendre Patrick ? Oui, la voiture devait gêner, il s’était garé un peu plus loin, et ne me voyant pas, il viendrait voir ce que je fabriquais. C’était la seule solution envisageable pour le moment. Je me résolus alors, à monter sur le tabouret. La première conséquence fut que ma robe découvrit davantage mes cuisses, à la limite de mes jarretières, comme si j’avais besoin de le provoquer de nouveau.
— Alors tu bois quoi ?
— Une menthe !
Fausto était à ma droite, dos à la porte d’entrée, faisant barrière à d’éventuels vues provenant de l’extérieur. Claudio posa sa main sur mon genou.
— Qu’est-ce que vous faites ? Dis-je bêtement.
Fausto en fit de même, et tous deux, de concert chacun de leur côté m’écartèrent mes jambes sous le regard ravi et étonné du jeune Anthony.
— Qu’est-ce qu’on fait ? Rien. Répondit Claudio. Tu vois, quand j’aime une bière, je la bois. Quand j’aime un match de foot, je le regarde. Et quand une belle femme comme toi est à mes côtés, je la caresse.
— Moi, c’est pareil, dit Fausto.
Qui de sa main libre vint se plaquer sur ma cuisse à la limite de mon bas et de ma peau nue. Claudio en fit de même.
— Non ! Laissez-moi partir !
J’essayais de descendre du tabouret, mais une main s’était glissée sous ma culotte et deux ou trois doigts sans difficultés au regard de ma position, s’étaient ancrés dans ma vulve et m’empêchaient d’en bouger.
— C’est fermé ! Hurla le barman.
Un type venait d’entrer dans le café.
— Vous ne pouvez entrer, je ne sers plus rien, allez-vous-en !
— Sol ! Qu’est-ce que tu fous ? S’écria mon mari qui me regardait, médusé, cuisses ouvertes entre deux hommes.
Sidérés de cette irruption et de m’avoir appelé par mon diminutif, les deux types restèrent pantois, comme pétrifiés. Pourtant Fausto avait laissé ses doigts en moi, je n’étais pas mieux qu’eux, interloquée je restais passive, n’osant bouger de mon tabouret.
— Foutez-moi le camp ! Tous ! Vociféra le cafetier qui sentait que ça allait mal tourner.
— Du calme ! Lui répondit Patrick, je ne cherche pas la bagarre, j’ai simplement demandé à ma femme ce qu’elle fichait ici.
— On ne l’a pas forcé, se défendit aussitôt Fausto qui enfin faisait face à mon mari. Elle est entrée, je lui ai proposé un verre. C’est tout ! D’ailleurs son verre de menthe est là.
— C’est vrai Solange ?
J’ai haussé les épaules en guise de réponse. Voyant ma réponse conciliante, Fausto proposa :— Je vous offre un verre monsieur ? Et on en reste là.
— Pourquoi pas ?
Le barman resservit une tournée, l’ambiance s’était détendue. Patrick leur expliqua notre soirée, d’où ma tenue. Naturellement les deux types en vinrent à louer mes formes, ce qui flattait l’orgueil de mon mari. Pendant qu’ils discutaient de ma docilité, j’allais aux toilettes. Lorsque j’en ressortis, Anthony m’attendait, appuyé contre le rebord de la vasque. Je lui fis un sourire et me lavais les mains.
— C’est vraiment ton mari, ou c’est ton maque ? M’interrogea-t-il.
— Pourquoi cette question ?
— Comme ça. Parce que si c’est ton mari, il est cool. Moi je n’aurais jamais laissé ma femme se faire tripoter comme ça.
— Peut-être que j’aime, répondis-je, il le sait, alors il est conciliant pour cela.
— Tu aimes te faire tripoter ? Répliqua-t-il d’un air presque ahuri.
— Et pourquoi n’aimerais-je pas ? Ripostais-je d’un ton sensuel, tout en me cambrant alors que je poursuivais de me laver mes mains.
Le jeune Anthony dont la bosse qui déformait son pantalon depuis que nous étions dans le bar vint se placer derrière moi. Ses mains caressèrent mes fesses par-dessus ma robe, puis voyant mon visage dans le miroir, il comprit qu’il pouvait s’aventurer davantage. Le bout de ses doigts s’infiltra sous ma culotte, ses mains choyèrent puis étreignirent mes chairs, je fermais les yeux pour goûter cet instant magique, où un jeune homme, hésitant, découvrait mon corps. Il n’osait aller plus loin. J’avais l’appréhension qu’un des deux hommes ne viennent nous surprendre, alors que la soif de sexe qui couvait depuis le début de la soirée et qui s’amplifiait, ne se tournait que vers ce jeunot incertain et presque timide.
— Prends-moi s’il te plaît, le suppliais-je d’une petite voix.
Il m’interrogea du regard dans le miroir. M’avait-il bien compris ? Je lui répondis d’un signe de la tête tout en me cambrant davantage pour lui signifier mon envie. Les yeux fermés je l’entendis déboutonner et baisser son pantalon. J’écartais mes jambes au moment où il retroussa ma robe sur mes reins. Délicatement, il fit glisser ma culotte le long de mes cuisses.
Il était collé à moi, en me maintenant par les hanches, son sexe rigide se flanqua contre mes lèvres. De ma main je m’en saisis pour guider son gland vers ma vulve humide. Dès son premier coup de rein, ma tête retomba, comme si la pression de ne pas être baisée s’éclipsait. Il était en moi, je sentais sa verge coulisser dans mon vagin, ses couilles battre mes fesses, son souffle haletant, il me possédait et j’étais heureuse.
Je devinais que je n’étais pas la première, sans doute me considérait-il par rapport à son âge à une « cougar », une salope mure en recherche de jeunot pour se faire baiser sans autre considération que la jouissance. Je relevais mon visage, je le vis dans la glace, concentré, ne voulant pas être trop précoce, je supposais qu’il voulait non pas me faire l’amour, mais me défoncer, tirer son coup et s’en vanter à ses amis, « je m’suis faites une bourge dans les chiottes pendant que son mari buvait un coup avec mon oncle, putain la garce une sacrée poule, avec des grosses mamelles, j’vous jure les mecs ». De penser qu’il envisageait cela envers moi me faisait ressentir sa verge, comme une agression sexuelle que je désirais.
J’haletais de plus en plus fort, mes doigts se crispèrent sur la robinetterie voulant retenir l’orgasme qui montait en moi, pour me libérer en même temps que lui. La folie de le recevoir en moi devenait à chaque seconde plus intense, enfin je me libérais :— En moi… Murmurais-je pantelante. Éjacule en moi, S’il te plait.
J’avais fermé mes paupières, mon esprit, mon corps, tous mes sens étaient concentrés sur mon vagin, jusqu’à ce que quelques secondes plus tard, son corps se bande vigoureusement sous un râle étouffé. Au fin fond de mon intimité son sperme que je ressentis fut libérateur de ma retenue. J’eus des convulsions incontrôlables, mon orgasme était vraiment dévastateur, car sans doute trop retenu et assujetti à son éjaculation. Il s’est reculotté puis repartit en me disant :— Tu ne dis rien à mes oncles et tu ne reviens que dans cinq minutes.
Lorsque je réapparus dans le bar, le cafetier leur annonça :— Ah, la voilà. Vous allez déguerpir, maintenant je ferme.
À l’extérieur du bar tabac, Fausto avait demandé à mon mari que je lui fasse une petite gâterie. Patrick avait heureusement refusé, prétextant l’heure tardive puis dans la voiture en rentrant, j’avais tout dit à mon mari.
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