Une petite vengeance féminine (1)
Récit érotique écrit par Micky [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 28-12-2021 dans la catégorie Plus on est
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Une petite vengeance féminine (1)
(Préambule : cette histoire se déroule il y a trois ans, avant un temps où le covid avait bouleversé les rapports humains).
******Voisines et devenues proches par la force des choses (la trentaine, mariées, mères d'un enfant, en activité professionnelle), Sophie et Amélie avaient l'habitude d'échanger sur des considérations pratiques (l'école, la garde de l'enfant, les vacances, la mode, l'activité de loisirs...) comme la plupart des jeunes femmes. Le conjoint revenait cependant de plus en plus dans les conversations, l'intimité aidant. Amélie, un jour de confidences, osa même cette question :- Assure-t-il, ton mec, ou pas ?
Sophie, un peu embarrassée, finit par répondre "oui" mais son hésitation incita Amélie à enfoncer le clou :- Je ne sais pas toi mais moi, je ne peux pas rester une semaine sans faire l'amour au moins une fois. Sinon, je ne me sentirais plus femme.
Sophie ne put empêcher de marquer son étonnement. Elle fut bien obligée d'avouer qu'elle était loin du compte. D'où la réplique d'Amélie :- Mais qu'est-ce qu'il fout ton mec ? Une jolie fille comme toi mérite mieux. Moi, quand j'ai envie, c'est direct la main dans le pantalon de monsieur. C'est ma façon de le mettre face à ses responsabilités.
Sophie ne put s'empêcher d'éclater de rire. Elle adorait Amélie pour sa franchise, son côté nature, conforme à son physique un peu lourd, ses joues rondes et sa féminité très accentuée alors qu'elle même, filiforme, diaphane, aurait fait garçon manqué si son visage encadré de cheveux blonds coupés court et illuminé par des yeux azur n'avait été d'une rare pureté au point qu'elle aurait pu aisément servir de support publicitaire. La blonde mince et la châtaine ronde à queue de cheval ne s'en entendaient pas moins comme deux copines pas avares de confidences.
Comparée à son amie, la libido de Sophie n'était pas aussi développée et elle s'en attristait. Si elle ne mettait pas le dimanche matin la main dans le pantalon de pyjama de son mari, rien ne se passait. Et encore, il ne fallait pas qu'il l'envoie bouler. Sophie avait fini par avoir un doute : et si Paul la trompait ? Elle s'en ouvrit à Amélie qui lui proposa de l'aider. Un week-end où Paul s'était excusé de ne pas être présent dans le domicile conjugal pour une raison professionnelle, Amélie, instruite par Sophie, lui fila le train en vélo. Ce qu'elle découvrit l'édifia : Paul entra dans une résidence et en ressortit accompagné d'une jeune fille, main dans la main. Il n'était pas besoin d'aller plus loin. Lorsqu'elle apprit son infortune, Sophie éclata en sanglots.
- Tu sais ce qu'il te reste à faire, la consola Amélie. Lui rendre la pareille.
Mais Sophie était trop secouée pour envisager cette riposte. Et elle tenait à ménager leur fille Ophélie. Elle prit sur elle, en attendant une franche explication avec Paul.
Mais à peine trois jours plus tard, Amélie surgit chez elle, le feu aux joues.
- Tu ne sais pas ce que je viens de découvrir en préparant une machine à laver ? Rachid (son compagnon) avait dans son slip un cheveu blond de trente centimètres de long. Ce n'était pas le mien, ça s'est sûr. Ce salaud a une maitresse. Je comprends pourquoi il bande moins dur depuis quelque temps. On vient d'avoir une grosse scène de ménage. Je lui ai déjà dit que la semaine de vacances qui arrive, il peut se la mettre où je pense. Il se gardera la petite et je mets les voiles pendant quelques jours. Et s'il te plait, viens avec moi, conclut-elle à l'intention de Sophie.
Celle-ci balança quelques secondes. Elle pouvait prendre un congé vu qu'il n'y avait pas beaucoup de travail en ce moment et elle avait des RTT en retard. Elle avait grande envie de mettre Paul face à ses responsabilités de père et de mari.
- D'accord mais le plus vite sera le mieux, avant que je ne change d'avis. Il va chercher la petite à la sortie de l'école. Je vais lui laisser un mot. Il va être drôlement surpris.
- Pareil. Allez, fais ton bagage, on prend ma voiture et on se casse.
- Mais on va où ?
- Vers le sud. On avisera.
**********La période était favorable à une escapade, car les premiers beaux jours arrivaient. Elles partirent dans une tenue de demi saison qui avaient pour particularité de découvrir une bonne partie de leur peau. Dès la première heure du voyage, Amélie ne fit pas mystère de son intention :- Le but, c'est de s'amuser et de baiser. Je ne vois pas pourquoi ces messieurs seraient les seuls à s'envoyer en l'air.
Sophie gloussa. L'adultère n'avait jamais été son truc, mais les circonstances étaient particulières. Elle avait en elle une petite envie de vengeance. Mais elle ne voulait pas non plus faire n'importe quoi. Pour elle, l'important était d'abord de vivre pleinement en liberté, sans contrainte familiale, sans routine domestique. Sa libido en berne ne s'était pas réveillée par miracle.
Il faisait nuit lorsqu'elles abordèrent la côte méditerranéenne. L'enseigne clignotante d'un hôtel incitait à l'arrêt. Il ne restait plus qu'une chambre à deux lits. Elles la louèrent illico.
*********Après avoir pris une douche, elles se changèrent. Amélie enfila une robe courte, sans manches et décolletée mais, à la grande surprise de Sophie, sans rien dessous :- Quoi ? Tu ne mets pas de... culotte ? demanda la blonde, interloquée.
- Eh non, jamais quand je sors, gloussa-t-elle.
- Mais... on va tout voir !
- Penses-tu. Et puis, si c'est le cas, on verra que je suis open.
Plus sagement, Sophie opta pour un pantacourt et un chemisier transparent, laissant voir un soutien-gorge blanc. C'était déjà pour elle une manière d'audace. Au passage, elle avait pu voir son amie nue pour la première fois et constaté que son pubis était à l'unisson de ses aisselles, à savoir... au naturel. Alors qu'elle se rasait soigneusement.
Les deux amies se mirent ensuite en quête d'un restaurant dans le voisinage, sans prendre la voiture dont elles n'avaient que trop usé. L'environnement périurbain de l'hôtel ne laissait guère beaucoup de choix; Elles optèrent pour une pizzeria. Amélie demanda à la serveuse s'il y avait une boite dans le coin.
- Il n'y a rien ici, il faut aller en ville mais si vous voulez, il y a un bar sympa à côté, l'ambiance est bonne, vous ne risquez rien.
Et c'est ainsi que les deux amies ouvrirent la porte d'un lieu effectivement animé, ambiancé par une musique plutôt douce. Sa caractéristique était de comporter au fond de la salle un billard où deux hommes se livraient une partie visiblement passionnée.
- Chouette, un billard, j'adore ça, j'y joue depuis que je suis gamine, indiqua Amélie, à la surprise de Sophie.
Il ne fallut pas longtemps a Amélie pour s'approcher du billard et regarder les deux hommes jouer. Tous deux âgés d'une quarantaine d'années, l'un mince à moustache, l'autre trapu à barbe, ils se sentirent d'emblée flattés par la présence de la pulpeuse trentenaire, dont les commentaires attestèrent rapidement de sa compétence. L'un d'eux lui fila sa canne et le spectaculaire carambolage qui suivit confirma qu'Amélie n'était pas manchote. La glace était brisée. Les deux hommes indiquèrent être présents sur un gros chantier voisin, en mission détachée. Amélie leur présenta Sophie et annonça sobrement qu'elles partaient pour quelques jours de vacances. Sophie ignora son ignorance totale du billard mais elle se montrait surtout inquiète pour Amélie. Quant elle se penchait en avant pour caramboler, sa robe montait si haut en haut de ses cuisses dodues que la vision de ses fesses nues ne dépendait plus que d'un mouvement un peu brusque. Mais les deux hommes étaient heureusement absorbés par le jeu. Enfin, presque. Car la présence de ces deux jolies femmes, visiblement disponibles, dans leur environnement de solitaires, commençait à échauffer leurs sens. Après le billard, les quatre se retrouvèrent autour d'une table pour discuter plus avant.
********Les bouteilles de bière s'accumulèrent au même rythme que les rires aux blagues et les confidences des uns et des autres. Si les deux hommes s'avouèrent mariés, les deux femmes mentirent effrontément en se disant libres. L'esprit brouillé par l'alcool car elle n'avait pas l'habitude de boire de la bière, Sophie se désinhibait peu à peu, acceptant les plaisanteries grivoises des deux hommes, il est vrai encouragés par la gauloiserie d'Amélie. Lorsque les deux hommes s'échappèrent pour expulser leur bière dans un urinoir, Amélie chuchota à l'oreille de Sophie :- Alors, tu prends lequel ? Le moustachu ou le barbu ?
- C'est que... c'est un peu tôt et un peu rapide, non ?
- Faut savoir ce que tu veux. Te venger de Paul ou pas ? Je suis sympa, je te laisse choisir. Le grand sec ou le petit gros. Allez, prend le grand sec, il parait qu'ils ont la queue en proportion. En tout cas, moi, je baise.
Sophie n'avait guère le choix. Et du reste, l'évolution de la soirée l'avait mise dans des dispositions inhabituelles. Les deux hommes avaient dû aussi discuter aux toilettes puisque le petit gros dit :- Bon, les filles, on va pas se mentir, hein ? On va chez vous ou chez nous, ou bien l'une chez l'un et l'une chez l'autre, ou on se quitte bon copains.
Amélie ne se démonta pas et répondit :- Sophie et moi, pas question de se séparer. Notre hôtel est juste à côté. On va chez nous. Et vous avez intérêt à être à la hauteur.
Et c'est ainsi qu'ils s'avancèrent bras dessus bras dessous vers l'hôtel. Amélie avait pris d'emblée celui du petit gros barbu, imposant à Sophie l'autre larron, qui sembla ravi.
Dans la chambre, Sophie décréta qu'elle voulait d'abord prendre une douche. Elle se réfugia dans la salle de bain, un peu grise, espérant que l'eau lui remettrait les idées en place. Mais à peine s'était-elle mise nue sous le jet que le grand sec entra, en tenue d'Adam. La première chose que vit Sophie fut son poitrail couvert de poils bruns et drus, et la seconde son pénis en demi érection, ballottant comme une épaisse ficelle avec un noeud au bout. Acculée, elle le laissa entrer dans la cabine de douche et le premier contact charnel avec ce mâle en rut, qu'elle n'avait jamais vu quelques heures plus tôt, l'électrisa. Ce n'était pas un homme parmi d'autre : c'était l'Homme. La soirée l'avait préparée sans qu'elle s'en rende compte à la plus grande transgression de sa vie. Elle se laissa peloter, répondit à son baiser, accepta le doigt fureteur sur sa fente et se laissa transporter sans réagir sur la tablette voisine soutenant le lavabo.
Assise, elle vit la tête de l'homme accroupi s'insinuer entre ses cuisses et lui prodiguer un cunnilingus qui la fit aussitôt bouillir. L'homme léchait divinement, bien mieux que son mari qui d'ailleurs n'était pas très porté sur la chose. Elle lui caressa la nuque et croisa son regard, comme s'il guettait ses sensations. Puis il se releva, la retourna et entreprit de la lécher à nouveau, cette fois prioritairement sur l'anus. Positionnée face au miroir, Sophie se découvrit dans ce préliminaire particulièrement intrusif dans son histoire sexuelle. Son visage attentif et concentré l'étonna. C'était pourtant bien le sien, pas celui d'une autre femme. L'homme se releva et sortit de la salle de bains pour chercher un préservatif. Sophie en profita pour passer une tête et constater qu'Amélie était positionnée tête bêche sur le barbu, dont elle engloutissait le pénis épais avec une volupté évidente pendant qu'il lui broutait le minou. Son amie était donc elle aussi en route pour un rapport sexuel, ce qui rassura et conforta Sophie.
Nanti d'un préservatif, le grand sec la repoussa dans la salle de bains et la plaça à nouveau face au miroir, relevant une de ses jambes positionnée sur la tablette du lavabo. Et c'est ainsi, très ouverte, que Sophie accueillit sans barguigner le pénis tendu et brûlant.
Sa souplesse permettait cette position acrobatique, totalement inédite pour elle, a fortiori devant un miroir de salle de bain. Mais ce n’était pas la soirée du classicisme sexuel. Le visage de l’homme par-dessus son épaule marquait une extrême tension. Elle l’observait autant qu’elle s’observait elle-même, notant ses pointes de seins érigées, ses yeux écarquillés et, quand il la pénétra, sa bouche béante. L’intromission était considérable. Il progressait lentement mais la position de Sophie, grand angle, lui procura rapidement une sensation de profondeur qu’elle n’avait jamais imaginée. Le rythme crescendo, rectiligne ou latéral, de la pénétration, se traduisit sur le visage de Sophie par un rictus déformant son visage angélique. Mais il ne dura pas. Dès que l’homme régla sa cadence dans un clapotis de sexes en fusion, Sophie sourit de toutes ses dents et poussa même une exclamation de plaisir qui résonna dans la minuscule salle de bain. Conforté, l’homme lui murmura à l’oreille - Tu aimes ?
Sophie opina du chef, trop fixée sur l’activité de la bite pour commenter. Mais elle ne put réprimer une série d’onomatopées venues du fond de sa gorge et même de son ventre. C’est alors qu’elle prit conscience qu’elle baisait. Ce qu’elle vivait, un pied au sol, l’autre au bord du lavabo, le museau au ras du miroir, la langue entre les dents, n’avait rien à voir avec ses rapports amoureux habituels. Cet inconnu, si viril, si puissant, si dur, si long, la menait sans défaillir vers un orgasme violent, inédit. Elle se vit et s’entendit crier, le visage empourpré, la croupe collée au bas-ventre de son amant, celui-ci immobilisé le temps qu’elle savoure son extase. Il se détacha dans un bruit mouillé, la laissant retrouver une position debout, légèrement oscillante. Elle l’enlaça et l’embrassa avec passion, saisissant la tige d’une main pour la caresser et la remercier du bonheur qu’elle lui procurait. Heureuse de constater sa rigidité intacte-- Viens, on va sur le lit maintenant, lui dit-il.
Elle se laissa guider sur le lit jumeau. Les deux amants marquèrent un temps d’arrêt devant les ébats de l’autre couple. D’abord, Sophie ne vit qu’un cul poilu s’agitant entre deux cuisses dodues puis deux grosses couilles en ballottage puis deux pieds de femme croisés sur un dos large puis deux ongles pointus et vermillon griffant ce même dos jusqu’aux fesses et enfin entendit une voix féminine, celle d’Amélie, proférer une série d’encouragements, d’admonestations et de gargouillements qui incitèrent Sophie à aller voir son visage de plus près. Le regard des deux amies se croisèrent, à la fois illuminés et excités-- Ah c’est bon, ah c’est bon ! lâcha Amélie, comme pour prendre Sophie à témoin de sa jouissance.
Au moment où elle avait décroisé les pieds pour les poser sur le matelas et ruer sous son amant, Sophie se vit positionnée à quatre pattes en travers du lit par son chevalier servant, qui entra aussitôt en elle et lui fit subir un traitement sans concession, quasi autoritaire, peu amoureux mais considérablement viril. En tournant la tête, Amélie découvrit son amie très secouée, les cheveux et les seins en bataille, mais répondant aux virulents coups de bite par l’agitation de sa croupe et surtout manifestant son contentement par une série de « oh oui ! », preuve aux oreilles d'Amélie que Sophie recevait l'hommage qu’il lui fallait pour franchir le Rubicon de l’adultère. Pendant plusieurs minutes, à la stupéfaction mais aussi le ravissement des deux hommes, les deux amies se confièrent bruyamment le plaisir qu’elles prenaient à leurs ébats, s’encourageant, se stimulant, laissant filer quelques mots crus, surtout de la part d’Amélie mais aussi, plus surprenant, de Sophie quand elle fut interrogée :-Tu baises ?
-Oh oui, je baise !
-Tu la sens bien sa grosse bite ?
- Oh oui je la sens bien, et toi ?
- Ah oui elle est booooonne.
L’échange se poursuivit quand les positions s’inversèrent. Amélie incita Sophie à s’attraper les pieds pendant que son mâle tournicotait entre ses cuisses fuselées pendant qu’elle-même se faisait prendre en levrette à son tour. La vue des gros seins d’Amélie ballottant entre ses bras au rythme des assauts du gros barbu produisit dans le cortex de Sophie une nouvelle giclée d’excitation, cette fois purement visuelle. Elle fut accentuée lorsque Amélie lui offrit de profil le spectacle des entrées et sorties du plantureux pénis de son tréfonds. Jamais Sophie n’avait constaté la réalité de la fusion des sexes masculin et féminin, le plaisir que cette répétition de pénétrations procurait à la femme. Et il fallait qu'elle ait atteint 37 ans pour le découvrir.
Elle s'écarta encore plus les chevilles, les yeux rivés sur le torse puissant et velu de l'homme qui la régalait, bras tendus, sexe rigide, cul mouvant, éminemment chanceux. Elle lâcha ses pieds pour laisser ses talons frapper les reins de son amant, lequel lâcha :-Putain que tu es bonne !
Jamais on ne lui avait dit ça, à Sophie. Mais jamais elle n'avait été réellement et profondément baisée. Ce qui changeait tout.
Il sentit qu’il n’allait pas tarder à gicler.
Quand le grand sec, en plein aller-retours, entendit à Amélie ordonner un impérieux "encule-moi maintenant" à son collègue de travail, celui-ci ne put retenir son sperme. C'était comme si on l'avait frappé au cervelet. Le sentant de plus en plus pointu, Sophie avait réagi par quelques ruades d'orgasme. Elle aussi avait entendu Amélie réclamer son dû et elle aussi en avait joui. C'est dans le decrescendo du plaisir que tous deux assistèrent sur le lit au bouquet final du couple voisin. Le nez dans le traversin et genoux bien ouverts sur le matelas, Amélie écartait ses fesses dodues à la main. Le gros barbu avait rarement été invité d'une manière aussi manifeste à entrer dans un rectum. Cette fille était décidément un sacré coup. La pénétration fut donc rapide et aisée mais la danse de croupe qui suivit, ponctuée de soupirs à peine étouffés, le mit rapidement en transes.
- Mets-lui la main aux couilles !
Le grand sec avait ordonné à Sophie de participer aux ébats. Le contact ballottant des deux bourses dans sa main était encore une sensation inédite.
- Lèche-lui le cul maintenant !
Là, c'était beaucoup demander, d'autant que le cul en question était tellement mouvant qu'il était difficilement maitrisable par une bouche. Elle posa quand même ses lèvres sur l'un des deux hémisphères poilus. Mais c'est surtout l'activité du pénis dans le tréfonds d'Amélie qui la passionna. N'ayant jamais été sodomisée, elle découvrit une ressource sexuelle nouvelle dont elle put percevoir l'attrait lorsqu'Amélie détacha son visage du traversin, redressa la tête et cria son plaisir. L'autre s'affala sur son dos en grognant, expulsant dans la capote un flot de sperme qui la fit pendouiller de manière comique.
Amélie se rua vers la salle de bains, les nichons en bataille et la croupe encore frémissante. Fin des ébats et début des commentaires.
- Alors, tu as joui ? demanda la rondelette à la sylphide, pendant que les deux hommes se douchaient.
Sophie fit oui de la tête. C'était d'ailleurs un peu plus que ça. Elle avait découvert le Sexe. Grâce à Amélie. Elle le lui dit. Et il n'aurait pas fallu beaucoup la forcer pour qu'elle remette le couvert. Mais les deux hommes, douchés et rhabillés, leur firent la bise et regagnèrent leurs pénates, non sans leur avoir demandé leur emploi du temps du lendemain.
Elles furent évasives. Mais une fois seules, Sophie demanda à Amélie :- Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait ? On continue ou on revient ?
- On continue. On ne baisera peut-être plus mais on vivra pour nous encore un peu.
Puis elles s'endormirent, chacune sur leur lit. La main entre leurs cuisses, comme pour prolonger les fortes sensations qu'elles venaient d'éprouver.
******Voisines et devenues proches par la force des choses (la trentaine, mariées, mères d'un enfant, en activité professionnelle), Sophie et Amélie avaient l'habitude d'échanger sur des considérations pratiques (l'école, la garde de l'enfant, les vacances, la mode, l'activité de loisirs...) comme la plupart des jeunes femmes. Le conjoint revenait cependant de plus en plus dans les conversations, l'intimité aidant. Amélie, un jour de confidences, osa même cette question :- Assure-t-il, ton mec, ou pas ?
Sophie, un peu embarrassée, finit par répondre "oui" mais son hésitation incita Amélie à enfoncer le clou :- Je ne sais pas toi mais moi, je ne peux pas rester une semaine sans faire l'amour au moins une fois. Sinon, je ne me sentirais plus femme.
Sophie ne put empêcher de marquer son étonnement. Elle fut bien obligée d'avouer qu'elle était loin du compte. D'où la réplique d'Amélie :- Mais qu'est-ce qu'il fout ton mec ? Une jolie fille comme toi mérite mieux. Moi, quand j'ai envie, c'est direct la main dans le pantalon de monsieur. C'est ma façon de le mettre face à ses responsabilités.
Sophie ne put s'empêcher d'éclater de rire. Elle adorait Amélie pour sa franchise, son côté nature, conforme à son physique un peu lourd, ses joues rondes et sa féminité très accentuée alors qu'elle même, filiforme, diaphane, aurait fait garçon manqué si son visage encadré de cheveux blonds coupés court et illuminé par des yeux azur n'avait été d'une rare pureté au point qu'elle aurait pu aisément servir de support publicitaire. La blonde mince et la châtaine ronde à queue de cheval ne s'en entendaient pas moins comme deux copines pas avares de confidences.
Comparée à son amie, la libido de Sophie n'était pas aussi développée et elle s'en attristait. Si elle ne mettait pas le dimanche matin la main dans le pantalon de pyjama de son mari, rien ne se passait. Et encore, il ne fallait pas qu'il l'envoie bouler. Sophie avait fini par avoir un doute : et si Paul la trompait ? Elle s'en ouvrit à Amélie qui lui proposa de l'aider. Un week-end où Paul s'était excusé de ne pas être présent dans le domicile conjugal pour une raison professionnelle, Amélie, instruite par Sophie, lui fila le train en vélo. Ce qu'elle découvrit l'édifia : Paul entra dans une résidence et en ressortit accompagné d'une jeune fille, main dans la main. Il n'était pas besoin d'aller plus loin. Lorsqu'elle apprit son infortune, Sophie éclata en sanglots.
- Tu sais ce qu'il te reste à faire, la consola Amélie. Lui rendre la pareille.
Mais Sophie était trop secouée pour envisager cette riposte. Et elle tenait à ménager leur fille Ophélie. Elle prit sur elle, en attendant une franche explication avec Paul.
Mais à peine trois jours plus tard, Amélie surgit chez elle, le feu aux joues.
- Tu ne sais pas ce que je viens de découvrir en préparant une machine à laver ? Rachid (son compagnon) avait dans son slip un cheveu blond de trente centimètres de long. Ce n'était pas le mien, ça s'est sûr. Ce salaud a une maitresse. Je comprends pourquoi il bande moins dur depuis quelque temps. On vient d'avoir une grosse scène de ménage. Je lui ai déjà dit que la semaine de vacances qui arrive, il peut se la mettre où je pense. Il se gardera la petite et je mets les voiles pendant quelques jours. Et s'il te plait, viens avec moi, conclut-elle à l'intention de Sophie.
Celle-ci balança quelques secondes. Elle pouvait prendre un congé vu qu'il n'y avait pas beaucoup de travail en ce moment et elle avait des RTT en retard. Elle avait grande envie de mettre Paul face à ses responsabilités de père et de mari.
- D'accord mais le plus vite sera le mieux, avant que je ne change d'avis. Il va chercher la petite à la sortie de l'école. Je vais lui laisser un mot. Il va être drôlement surpris.
- Pareil. Allez, fais ton bagage, on prend ma voiture et on se casse.
- Mais on va où ?
- Vers le sud. On avisera.
**********La période était favorable à une escapade, car les premiers beaux jours arrivaient. Elles partirent dans une tenue de demi saison qui avaient pour particularité de découvrir une bonne partie de leur peau. Dès la première heure du voyage, Amélie ne fit pas mystère de son intention :- Le but, c'est de s'amuser et de baiser. Je ne vois pas pourquoi ces messieurs seraient les seuls à s'envoyer en l'air.
Sophie gloussa. L'adultère n'avait jamais été son truc, mais les circonstances étaient particulières. Elle avait en elle une petite envie de vengeance. Mais elle ne voulait pas non plus faire n'importe quoi. Pour elle, l'important était d'abord de vivre pleinement en liberté, sans contrainte familiale, sans routine domestique. Sa libido en berne ne s'était pas réveillée par miracle.
Il faisait nuit lorsqu'elles abordèrent la côte méditerranéenne. L'enseigne clignotante d'un hôtel incitait à l'arrêt. Il ne restait plus qu'une chambre à deux lits. Elles la louèrent illico.
*********Après avoir pris une douche, elles se changèrent. Amélie enfila une robe courte, sans manches et décolletée mais, à la grande surprise de Sophie, sans rien dessous :- Quoi ? Tu ne mets pas de... culotte ? demanda la blonde, interloquée.
- Eh non, jamais quand je sors, gloussa-t-elle.
- Mais... on va tout voir !
- Penses-tu. Et puis, si c'est le cas, on verra que je suis open.
Plus sagement, Sophie opta pour un pantacourt et un chemisier transparent, laissant voir un soutien-gorge blanc. C'était déjà pour elle une manière d'audace. Au passage, elle avait pu voir son amie nue pour la première fois et constaté que son pubis était à l'unisson de ses aisselles, à savoir... au naturel. Alors qu'elle se rasait soigneusement.
Les deux amies se mirent ensuite en quête d'un restaurant dans le voisinage, sans prendre la voiture dont elles n'avaient que trop usé. L'environnement périurbain de l'hôtel ne laissait guère beaucoup de choix; Elles optèrent pour une pizzeria. Amélie demanda à la serveuse s'il y avait une boite dans le coin.
- Il n'y a rien ici, il faut aller en ville mais si vous voulez, il y a un bar sympa à côté, l'ambiance est bonne, vous ne risquez rien.
Et c'est ainsi que les deux amies ouvrirent la porte d'un lieu effectivement animé, ambiancé par une musique plutôt douce. Sa caractéristique était de comporter au fond de la salle un billard où deux hommes se livraient une partie visiblement passionnée.
- Chouette, un billard, j'adore ça, j'y joue depuis que je suis gamine, indiqua Amélie, à la surprise de Sophie.
Il ne fallut pas longtemps a Amélie pour s'approcher du billard et regarder les deux hommes jouer. Tous deux âgés d'une quarantaine d'années, l'un mince à moustache, l'autre trapu à barbe, ils se sentirent d'emblée flattés par la présence de la pulpeuse trentenaire, dont les commentaires attestèrent rapidement de sa compétence. L'un d'eux lui fila sa canne et le spectaculaire carambolage qui suivit confirma qu'Amélie n'était pas manchote. La glace était brisée. Les deux hommes indiquèrent être présents sur un gros chantier voisin, en mission détachée. Amélie leur présenta Sophie et annonça sobrement qu'elles partaient pour quelques jours de vacances. Sophie ignora son ignorance totale du billard mais elle se montrait surtout inquiète pour Amélie. Quant elle se penchait en avant pour caramboler, sa robe montait si haut en haut de ses cuisses dodues que la vision de ses fesses nues ne dépendait plus que d'un mouvement un peu brusque. Mais les deux hommes étaient heureusement absorbés par le jeu. Enfin, presque. Car la présence de ces deux jolies femmes, visiblement disponibles, dans leur environnement de solitaires, commençait à échauffer leurs sens. Après le billard, les quatre se retrouvèrent autour d'une table pour discuter plus avant.
********Les bouteilles de bière s'accumulèrent au même rythme que les rires aux blagues et les confidences des uns et des autres. Si les deux hommes s'avouèrent mariés, les deux femmes mentirent effrontément en se disant libres. L'esprit brouillé par l'alcool car elle n'avait pas l'habitude de boire de la bière, Sophie se désinhibait peu à peu, acceptant les plaisanteries grivoises des deux hommes, il est vrai encouragés par la gauloiserie d'Amélie. Lorsque les deux hommes s'échappèrent pour expulser leur bière dans un urinoir, Amélie chuchota à l'oreille de Sophie :- Alors, tu prends lequel ? Le moustachu ou le barbu ?
- C'est que... c'est un peu tôt et un peu rapide, non ?
- Faut savoir ce que tu veux. Te venger de Paul ou pas ? Je suis sympa, je te laisse choisir. Le grand sec ou le petit gros. Allez, prend le grand sec, il parait qu'ils ont la queue en proportion. En tout cas, moi, je baise.
Sophie n'avait guère le choix. Et du reste, l'évolution de la soirée l'avait mise dans des dispositions inhabituelles. Les deux hommes avaient dû aussi discuter aux toilettes puisque le petit gros dit :- Bon, les filles, on va pas se mentir, hein ? On va chez vous ou chez nous, ou bien l'une chez l'un et l'une chez l'autre, ou on se quitte bon copains.
Amélie ne se démonta pas et répondit :- Sophie et moi, pas question de se séparer. Notre hôtel est juste à côté. On va chez nous. Et vous avez intérêt à être à la hauteur.
Et c'est ainsi qu'ils s'avancèrent bras dessus bras dessous vers l'hôtel. Amélie avait pris d'emblée celui du petit gros barbu, imposant à Sophie l'autre larron, qui sembla ravi.
Dans la chambre, Sophie décréta qu'elle voulait d'abord prendre une douche. Elle se réfugia dans la salle de bain, un peu grise, espérant que l'eau lui remettrait les idées en place. Mais à peine s'était-elle mise nue sous le jet que le grand sec entra, en tenue d'Adam. La première chose que vit Sophie fut son poitrail couvert de poils bruns et drus, et la seconde son pénis en demi érection, ballottant comme une épaisse ficelle avec un noeud au bout. Acculée, elle le laissa entrer dans la cabine de douche et le premier contact charnel avec ce mâle en rut, qu'elle n'avait jamais vu quelques heures plus tôt, l'électrisa. Ce n'était pas un homme parmi d'autre : c'était l'Homme. La soirée l'avait préparée sans qu'elle s'en rende compte à la plus grande transgression de sa vie. Elle se laissa peloter, répondit à son baiser, accepta le doigt fureteur sur sa fente et se laissa transporter sans réagir sur la tablette voisine soutenant le lavabo.
Assise, elle vit la tête de l'homme accroupi s'insinuer entre ses cuisses et lui prodiguer un cunnilingus qui la fit aussitôt bouillir. L'homme léchait divinement, bien mieux que son mari qui d'ailleurs n'était pas très porté sur la chose. Elle lui caressa la nuque et croisa son regard, comme s'il guettait ses sensations. Puis il se releva, la retourna et entreprit de la lécher à nouveau, cette fois prioritairement sur l'anus. Positionnée face au miroir, Sophie se découvrit dans ce préliminaire particulièrement intrusif dans son histoire sexuelle. Son visage attentif et concentré l'étonna. C'était pourtant bien le sien, pas celui d'une autre femme. L'homme se releva et sortit de la salle de bains pour chercher un préservatif. Sophie en profita pour passer une tête et constater qu'Amélie était positionnée tête bêche sur le barbu, dont elle engloutissait le pénis épais avec une volupté évidente pendant qu'il lui broutait le minou. Son amie était donc elle aussi en route pour un rapport sexuel, ce qui rassura et conforta Sophie.
Nanti d'un préservatif, le grand sec la repoussa dans la salle de bains et la plaça à nouveau face au miroir, relevant une de ses jambes positionnée sur la tablette du lavabo. Et c'est ainsi, très ouverte, que Sophie accueillit sans barguigner le pénis tendu et brûlant.
Sa souplesse permettait cette position acrobatique, totalement inédite pour elle, a fortiori devant un miroir de salle de bain. Mais ce n’était pas la soirée du classicisme sexuel. Le visage de l’homme par-dessus son épaule marquait une extrême tension. Elle l’observait autant qu’elle s’observait elle-même, notant ses pointes de seins érigées, ses yeux écarquillés et, quand il la pénétra, sa bouche béante. L’intromission était considérable. Il progressait lentement mais la position de Sophie, grand angle, lui procura rapidement une sensation de profondeur qu’elle n’avait jamais imaginée. Le rythme crescendo, rectiligne ou latéral, de la pénétration, se traduisit sur le visage de Sophie par un rictus déformant son visage angélique. Mais il ne dura pas. Dès que l’homme régla sa cadence dans un clapotis de sexes en fusion, Sophie sourit de toutes ses dents et poussa même une exclamation de plaisir qui résonna dans la minuscule salle de bain. Conforté, l’homme lui murmura à l’oreille - Tu aimes ?
Sophie opina du chef, trop fixée sur l’activité de la bite pour commenter. Mais elle ne put réprimer une série d’onomatopées venues du fond de sa gorge et même de son ventre. C’est alors qu’elle prit conscience qu’elle baisait. Ce qu’elle vivait, un pied au sol, l’autre au bord du lavabo, le museau au ras du miroir, la langue entre les dents, n’avait rien à voir avec ses rapports amoureux habituels. Cet inconnu, si viril, si puissant, si dur, si long, la menait sans défaillir vers un orgasme violent, inédit. Elle se vit et s’entendit crier, le visage empourpré, la croupe collée au bas-ventre de son amant, celui-ci immobilisé le temps qu’elle savoure son extase. Il se détacha dans un bruit mouillé, la laissant retrouver une position debout, légèrement oscillante. Elle l’enlaça et l’embrassa avec passion, saisissant la tige d’une main pour la caresser et la remercier du bonheur qu’elle lui procurait. Heureuse de constater sa rigidité intacte-- Viens, on va sur le lit maintenant, lui dit-il.
Elle se laissa guider sur le lit jumeau. Les deux amants marquèrent un temps d’arrêt devant les ébats de l’autre couple. D’abord, Sophie ne vit qu’un cul poilu s’agitant entre deux cuisses dodues puis deux grosses couilles en ballottage puis deux pieds de femme croisés sur un dos large puis deux ongles pointus et vermillon griffant ce même dos jusqu’aux fesses et enfin entendit une voix féminine, celle d’Amélie, proférer une série d’encouragements, d’admonestations et de gargouillements qui incitèrent Sophie à aller voir son visage de plus près. Le regard des deux amies se croisèrent, à la fois illuminés et excités-- Ah c’est bon, ah c’est bon ! lâcha Amélie, comme pour prendre Sophie à témoin de sa jouissance.
Au moment où elle avait décroisé les pieds pour les poser sur le matelas et ruer sous son amant, Sophie se vit positionnée à quatre pattes en travers du lit par son chevalier servant, qui entra aussitôt en elle et lui fit subir un traitement sans concession, quasi autoritaire, peu amoureux mais considérablement viril. En tournant la tête, Amélie découvrit son amie très secouée, les cheveux et les seins en bataille, mais répondant aux virulents coups de bite par l’agitation de sa croupe et surtout manifestant son contentement par une série de « oh oui ! », preuve aux oreilles d'Amélie que Sophie recevait l'hommage qu’il lui fallait pour franchir le Rubicon de l’adultère. Pendant plusieurs minutes, à la stupéfaction mais aussi le ravissement des deux hommes, les deux amies se confièrent bruyamment le plaisir qu’elles prenaient à leurs ébats, s’encourageant, se stimulant, laissant filer quelques mots crus, surtout de la part d’Amélie mais aussi, plus surprenant, de Sophie quand elle fut interrogée :-Tu baises ?
-Oh oui, je baise !
-Tu la sens bien sa grosse bite ?
- Oh oui je la sens bien, et toi ?
- Ah oui elle est booooonne.
L’échange se poursuivit quand les positions s’inversèrent. Amélie incita Sophie à s’attraper les pieds pendant que son mâle tournicotait entre ses cuisses fuselées pendant qu’elle-même se faisait prendre en levrette à son tour. La vue des gros seins d’Amélie ballottant entre ses bras au rythme des assauts du gros barbu produisit dans le cortex de Sophie une nouvelle giclée d’excitation, cette fois purement visuelle. Elle fut accentuée lorsque Amélie lui offrit de profil le spectacle des entrées et sorties du plantureux pénis de son tréfonds. Jamais Sophie n’avait constaté la réalité de la fusion des sexes masculin et féminin, le plaisir que cette répétition de pénétrations procurait à la femme. Et il fallait qu'elle ait atteint 37 ans pour le découvrir.
Elle s'écarta encore plus les chevilles, les yeux rivés sur le torse puissant et velu de l'homme qui la régalait, bras tendus, sexe rigide, cul mouvant, éminemment chanceux. Elle lâcha ses pieds pour laisser ses talons frapper les reins de son amant, lequel lâcha :-Putain que tu es bonne !
Jamais on ne lui avait dit ça, à Sophie. Mais jamais elle n'avait été réellement et profondément baisée. Ce qui changeait tout.
Il sentit qu’il n’allait pas tarder à gicler.
Quand le grand sec, en plein aller-retours, entendit à Amélie ordonner un impérieux "encule-moi maintenant" à son collègue de travail, celui-ci ne put retenir son sperme. C'était comme si on l'avait frappé au cervelet. Le sentant de plus en plus pointu, Sophie avait réagi par quelques ruades d'orgasme. Elle aussi avait entendu Amélie réclamer son dû et elle aussi en avait joui. C'est dans le decrescendo du plaisir que tous deux assistèrent sur le lit au bouquet final du couple voisin. Le nez dans le traversin et genoux bien ouverts sur le matelas, Amélie écartait ses fesses dodues à la main. Le gros barbu avait rarement été invité d'une manière aussi manifeste à entrer dans un rectum. Cette fille était décidément un sacré coup. La pénétration fut donc rapide et aisée mais la danse de croupe qui suivit, ponctuée de soupirs à peine étouffés, le mit rapidement en transes.
- Mets-lui la main aux couilles !
Le grand sec avait ordonné à Sophie de participer aux ébats. Le contact ballottant des deux bourses dans sa main était encore une sensation inédite.
- Lèche-lui le cul maintenant !
Là, c'était beaucoup demander, d'autant que le cul en question était tellement mouvant qu'il était difficilement maitrisable par une bouche. Elle posa quand même ses lèvres sur l'un des deux hémisphères poilus. Mais c'est surtout l'activité du pénis dans le tréfonds d'Amélie qui la passionna. N'ayant jamais été sodomisée, elle découvrit une ressource sexuelle nouvelle dont elle put percevoir l'attrait lorsqu'Amélie détacha son visage du traversin, redressa la tête et cria son plaisir. L'autre s'affala sur son dos en grognant, expulsant dans la capote un flot de sperme qui la fit pendouiller de manière comique.
Amélie se rua vers la salle de bains, les nichons en bataille et la croupe encore frémissante. Fin des ébats et début des commentaires.
- Alors, tu as joui ? demanda la rondelette à la sylphide, pendant que les deux hommes se douchaient.
Sophie fit oui de la tête. C'était d'ailleurs un peu plus que ça. Elle avait découvert le Sexe. Grâce à Amélie. Elle le lui dit. Et il n'aurait pas fallu beaucoup la forcer pour qu'elle remette le couvert. Mais les deux hommes, douchés et rhabillés, leur firent la bise et regagnèrent leurs pénates, non sans leur avoir demandé leur emploi du temps du lendemain.
Elles furent évasives. Mais une fois seules, Sophie demanda à Amélie :- Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait ? On continue ou on revient ?
- On continue. On ne baisera peut-être plus mais on vivra pour nous encore un peu.
Puis elles s'endormirent, chacune sur leur lit. La main entre leurs cuisses, comme pour prolonger les fortes sensations qu'elles venaient d'éprouver.
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1 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Est-ce que certains auteurs qui mettent continuellement des arabes dans leur histoires pourraient mettre par exemple des prenoms européens car nous sommes bien en Europe ici et pas à Tombouctou ou à Alger.Comportement aberrant est-ce que les auteurs de récits erotiques africains arabes nommes les hommes abdoula mohamed ou bien Claude François ou Jean certainement pas.